silence

Dans cet entre-deux,

       quand le moment d’avant n’est presque plus et celui d’après pas encore,

après le fracas de la déchirure,

l’attente, les mots suspendus, le repos, nous font goûter l'instant et son infini vertical.

Le soleil pose silencieusement ses rayons sur la pierre, le tissu, le bois, les ondulations légères d'un bouquet s'échappent de la lourdeur horizontale de la matière,

                                                la fragilité de l'instant s'étire alors à l'infini.

Des moments conservés à jamais...